France

Cécilia Sarkozy dit tout

par  RFI

Article publié le 04/09/2007 Dernière mise à jour le 04/09/2007 à 12:29 TU

Cécilia Sarkozy à son arrivée à Sofia après la libération des infirmières bulgares.
(Photo : AFP)

Pour la première fois, Cécilia Sarkozy s'explique sur le rôle qu'elle a tenu dans la libération des infirmières bulgares. Dans un entretien accordé à l'Est Républicain, la Première dame de France tente de mettre fin à la polémique. Certains socialistes avaient souhaité que Cécilia Sarkozy soit entendue par la commission d'enquête parlementaire sur la Libye qui doit prochainement être constituée. L'Elysée a fait savoir qu'il n'en était pas question. C'est Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée et pilote de la mission libyenne, qui devrait répondre aux parlementaires.

La dernière photo officielle de Cécilia Sarkozy remonte au 24 juillet, jour de la libération des infirmières bulgares. Depuis, aucune explication sur son rôle dans cet heureux dénouement malgré la polémique.

Ce matin, la Première dame de France sort du silence. « On ne m'empêchera jamais d'essayer de soulager la misère du monde dans quelque pays que ce soit » s'insurge-t-elle. Cécilia Sarkozy raconte qu'elle a négocié sans relâche pendant 50 heures avec tous les dirigeants libyens concernés par le dossier. « Face au colonel Kadhafi, je suis arrivée en tant que mère, en tant que femme, déclare-t-elle, sans m'attarder sur la complexité des relations internationales ». De quoi agacer tous les diplomates.

Cécilia Sarkozy n'ira pas répondre aux questions de la prochaine commission d'enquête parlementaire. Aucun statut ne la protège pourtant. Mais Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, a déjà fait savoir qu'il connaissait mieux le dossier que personne et qu'il se tenait prêt à fournir toutes les informations nécessaires.