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Défense

Nom de code «Malabar»

par  RFI

Article publié le 04/09/2007 Dernière mise à jour le 04/09/2007 à 18:20 TU

Le Golfe du Bengale(Carte : Rédaction Internet)

Le Golfe du Bengale
(Carte : Rédaction Internet)

34 navires de guerre et sous-marins des marines de cinq pays se sont donné rendez-vous ce mardi dans le golfe du Bengale, pour six jours d'exercices militaires conjoints. Cinq pays participent à ces grandes manoeuvres navales, baptisées du nom de code Malabar : l'Australie, les Etats-Unis, l'Inde, le Japon et Singapour. Il s'agit d'un des plus grands exercices militaires jamais entrepris en temps de paix, un signal fort à l'égard de la Chine.

Même si la Chine – officiellement - affirme ne pas se sentir visée, cette démonstration de forces navales au large des îles Andaman, jusqu'au détroit de Malacca, apparaît comme un avertissement face à la montée en puissance chinoise.

Tandis que Pékin tente de cimenter une alliance continentale avec la Russie et les pays d'Asie centrale au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie, Singapour et l'Inde confortent leur domination sur mer, en renforçant l'interopérabilité de leurs marines.

Ces grandes manoeuvres conjointes soulignent les rapprochements qui s'opèrent entre les différents participants : Etats-Unis, Australie, Japon, font partie de la même alliance depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais récemment le Japon a multiplié les initiatives pour renforcer le dialogue direct avec Canberra et pour élargir le cercle des discussions à cet autre géant d'Asie qu'est l'Inde. 

Quant à New Dehli et Washington, ils viennent de franchir un pas, en signant un accord sur le nucléaire. Reste que tous ces pays, malgré leurs affinités, ménagent les susceptibilités de la Chine, avec laquelle ils entretiennent des liens commerciaux toujours plus étroits.