Article publié le 10/09/2007 Dernière mise à jour le 10/09/2007 à 20:56 TU
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Une fois de plus, le Liban se tourne vers la communauté internationale pour panser ses plaies. Le Premier ministre a appelé les Etats et les institutions amis du pays, à l’aider à rassembler la somme de 380 millions de dollars, pour reconstruire Nahr al-Bared et les localités libanaises qui l’entourent.Le camp de réfugiés palestiniens a été presque entièrement détruit, pendant les 3 mois de combats entre l’armée libanaise et les intégristes de Fatah al-Islam. Dans les villages libanais des environs, les destructions sont moins importantes mais elles existent quand même.
S’adressant aux représentants de pays occidentaux, arabes et de grandes institutions financières internationales, Fouad Siniora a estimé que la reconstruction de Nahr al-Bared est une responsabilité partagée.
Dans une première phase, le Liban aura besoin de 55 millions de dollars pour couvrir les besoins d’urgence des réfugiés palestiniens et 28 millions pour les habitants libanais.
Il faudra ensuite 250 millions de dollars pour reconstruire les quelque 3 000 habitations dévastées par les combats.
L’office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens réclame lui, 55 millions de dollars pour s’occuper pendant un an des 31 000 habitants de Nahr al-Bared, réfugiés en majorité dans le camp voisin de Baddaoui.
Pour l’instant, seule une petite partie de la somme est disponible. La plupart des délégués présents se sont contentés d’écouter ou d’annoncer des dons modestes bien en deçà des montants réclamés par le Liban.