Article publié le 11/09/2007 Dernière mise à jour le 11/09/2007 à 22:25 TU
Le président français Nicolas Sarkozy (d) et Jean-Michel Lemétayer (c), président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), au le Salon international de l'élevage à Rennes, le 11 septembre 2007.
(Photo : Reuters)
Visiblement moins à l'aise que son prédécesseur Jacques Chirac dans les allées du salon qu'il a traversées au pas de course, Nicolas Sarkozy a préféré miser sur son discours devant des responsables du monde agricole. Un discours au ton offensif, et aux accents parfois provocateurs. Lorsqu'il a, par exemple, mis dos à dos les agriculteurs et ceux qui bénéficient, selon lui, de régimes spéciaux de retraites sans effectuer un travail pénible.
Mis à part le ton, Nicolas Sarkozy a beaucoup repris des thèmes qu'il utilise régulièrement dans ses discours : la rupture avec le passé ou encore la préférence nationale et communautaire face à la mondialisation.
Sur le fond, peu d'annonces. Le chef de l'Etat a de nouveau appelé à une réforme de la politique agricole commune qu'il souhaite voir rapidement. Mais il laisse aux ministres de l'Agriculture, Michel Barnier, et de l'Economie, Christine Lagarde, le soin de faire des propositions concrètes à la Commission européenne.
Cherchant à rassurer, Nicolas Sarkozy a enfin offert une sorte de pacte aux agriculteurs : je vous défendrai mais ne soyez pas frileux face à la réforme. Un message qui semble être bien passé. Le syndicat agricole FNSEA prévient toutefois : si le débat sur la politique agricole commune ne se fait pas comme nous le souhaitons, nous allons nous faire entendre.
Par RFI