par RFI
Article publié le 13/09/2007 Dernière mise à jour le 13/09/2007 à 23:37 TU
Onze pays européens ont déjà adopté la génétique à leurs frontières. Des procédures exceptionnelles dans le cadre du regroupement familial.
Prélèvement de salive en Allemagne, en Norvège et en Suède, prélèvement buccal aux Pays Bas et au Royaume-Uni, prélèvements sanguins en Belgique, au Danemark et en Italie.
Pour la moitié de ces pays, les frais sont à la charge des autorités, jusqu’à 1 000 euros au Danemark, pris en charge par le ministère de l’Intégration. Dans les autres cas, ce sont les familles qui payent, à l’exception des Pays Bas, où les tests sont remboursés s’ils prouvent la filiation.
Le Danemark est l’un des premiers pays à avoir adopté ce genre de tests génétiques pour le regroupement familial dès 1994, suite à la guerre civile en Somalie et l’accueil de très nombreux réfugiés ressortissants de ce pays.
En Belgique, les tests sont pratiqués depuis 2003. Une dizaine de pays à l’état civil jugé défaillant ont été ciblés. Les procédures sont effectuées par des médecins agréés dans des postes diplomatiques, notamment à Abidjan, Addis Abeba, Kinshasa, Lubumbashi ou encore Shangaï.
En Norvège, le test est effectué par la police, et en Suède par l’institut médico-légal.
Ces procédures sont pratiquées sur la base du volontariat mais peuvent être dissuasives : au Danemark, si le demandeur refuse le test, sa demande de regroupement familial est rejetée.
«On sait vraiment si l’affiliation est vraie ou « bidonnée » .»
«Cet amendement doit permettre à un volontaire d’accélérer les procédures. J’observe que cette pratique est courante dans 11 pays de l’Union. Cette initiative nécessite et mérite une vraie réflexion. »
«C'est une intrusion dans la vie privée des personnes qui est considérable. »