par RFI
Article publié le 15/09/2007 Dernière mise à jour le 15/09/2007 à 18:32 TU
Le chef radical chiite irakien Moqtada Sadr s'exprime devant ses fidèles à la mosquée de Koufa, au sud de Bagdad, le 25 mai 2007.
(Photo : AFP)
Les dissensions politiques au sein des partis chiites s'accentuent chaque jour, un peu plus, et illustrent la féroce concurrence que se livrent ces formations pour le contrôle de la communauté chiite, majoritaire dans le pays.
Après le retrait du parti Fadhila de l'Alliance unifiée irakienne, il y a quelques mois, c'est au tour de Moqtada Sadr de claquer la porte de l'Alliance qui se réduit désormais à Al Daawa, le parti du Premier ministre Al Maliki et au Conseil suprême islamique irakien avec seulement 83 sièges au Parlement contre 130 au lendemain des élections.
Déjà, et depuis le mois d’avril, Moqtada Sadr, était en rupture de ban avec le gouvernement. Ses six ministres décidaient alors de le boycotter pour protester contre le refus du Premier ministre d'imposer un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak.
Aujourd'hui, c'est peut-être pour signifier que l'accord politique entre Al Daawa, le Conseil suprême et les partis kurdes, conclu à la mi-août, est incompatible avec l'Alliance unifiée irakienne que Moqtada Sadr se retire.
Une conférence de presse était prévue, dans la soirée du 15 septembre, après la rupture du jeûne.
«Fort de la légitimité de son père et de son oncle, martyrs du régime de Saddam Hussein, le jeune Moqtada Sadr s’est imposé comme un acteur majeur de la scène politique irakienne. »