par RFI
Article publié le 17/09/2007 Dernière mise à jour le 17/09/2007 à 02:59 TU
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, à propos de la crise nucléaire iranienne, lors d'une interview radio-télévisée : « Il faut se préparer au pire ».
(Photo : AFP)
Selon Bernard Kouchner, il faut clairement dire à l’Iran que la construction de sa bombe atomique ne sera pas acceptée. A son avis, la crise du nucléaire iranien impose de « se préparer au pire », c’est-à-dire à « la guerre ».
Il est vrai que « ce n’est pas pour demain », mais « on se prépare en essayant d’abord de mettre au point des plans qui sont l’apanage des états-majors ». Le ministre a souligné que les négociations avec l’Iran devaient non seulement être poursuivies, mais même « amplifiées ».
Néanmoins, la France a décidé, en concertation avec l’Allemagne, de préparer des sanctions européennes en dehors de celles de l’Onu. Il s’agirait de sanctions économiques concernant « des circuits financiers ».
Ainsi, Bernard Kouchner laisse clairement entendre que la France est désormais prête à faire vraiment tout pour empêcher l’Iran d’entrer en possession de l’arme nucléaire. Selon le chef de la diplomatie française, dans le cas contraire « l’ensemble du monde » se trouverait face à un « vrai danger ».
«Il faut se préparer au pire, c'est-à-dire à la guerre.»
Toutes ces déclarations semblent laisser de marbre le président iranien. « Téhéran ne cédera pas aux pressions internationales », a répété Mahmoud Ahmadindjad à la télévision iranienne; il a également affirmé que l'Iran maitrisait désormais l'enrichissement d'uranium au niveau industriel.
Dans ce contexte très tendue s'ouvre ce lundi à Vienne, en Autriche, la conférence générale de l'AIEA, l’Agence internationale de l'énergie atomique. 144 pays seront représentés.