par RFI
Article publié le 18/09/2007 Dernière mise à jour le 18/09/2007 à 21:06 TU
Elle atteint sa destination en évitant les embouteillages, elle fait son créneau de parking toute seule, elle freine automatiquement si elle détecte un fort ralentissement de celle qui la précède, elle avertit son conducteur qui s'endort et franchit la ligne médiane, et puis si l'accident se produit malgré tout, elle prévient le centre de secours le plus proche.
Elle, c'est la voiture intelligente. Je l'ai rencontrée cette semaine, elle existe, elle se perfectionne mois après mois, mais elle trébuche encore sur quelques gros obstacles.
D'abord parce que la sécurité absolue, zéro mort, n'existe pas. Ensuite parce que toutes les technologies dernier cri ont un coût, et qu'il faudra plusieurs années pour les démocratiser, ensuite également pour des raisons de fiabilité.
En gros, plus c'est compliqué, plus c'est fragile, et notamment l'électronique. Enfin, plus une voiture embarque à son bord des équipements de sécurité, plus elle prend de l'embonpoint.
On sait que le poids génère de la consommation de carburant et donc des rejets polluants. Or, parmi les directives de Bruxelles, auxquelles les constructeurs doivent aussi se conformer, il y a bien sûr, le respect de l'environnement.