Article publié le 19/09/2007 Dernière mise à jour le 19/09/2007 à 06:55 TU
Avec notre envoyée spéciale permanente à Washington, Donaig Le Du
Le capitaine McConnell était accusé d’avoir manqué à son devoir d’officier en ne signalant pas à ses supérieurs la mort de civils irakiens, et en faisant obstacle à l’ouverture d’une enquête immédiate.
La justice militaire a donc décidé d’abandonner les poursuites, estimant que des mesures administratives étaient plus appropriées dans ce cas.
Le commandant McConnell va en outre bénéficier d’une immunité en échange de sa coopération avec toutes les parties, ce qui pourrait l’amener à témoigner contre les autres militaires qui restent inculpés.
Quatre officiers et quatre hommes de troupes avaient au départ été inculpés dans cette affaire, le crime de guerre le plus grave reproché aux troupes américaines depuis l’intervention en Irak en 2003.
Deux d’entre eux ont été blanchis, et McConnell est le second à bénéficier d’un non-lieu.
Ne restent donc mis en cause que quatre personnes, deux officiers et deux marines, mais un seul est aujourd’hui accusé de meurtre.