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Union européenne

Le budget communautaire au secours de Galileo

par  RFI

Article publié le 19/09/2007 Dernière mise à jour le 19/09/2007 à 15:34 TU

L’Union financera elle-même le système européen de radionavigation par satellite, futur concurrent du GPS américain. La commission a proposé ce mercredi un nouveau schéma pour relancer le projet. Il s’agirait de puiser le financement de Galileo dans le budget communautaire, principalement celui de la Politique agricole commune (Pac). L'Union européenne a en effet beaucoup moins dépensé que prévu dans ce domaine. Face au retard accumulé et aux réticences de certains Etats membres, c'est en quelque sorte la solution de la dernière chance. Composé de 30 satellites, Galileo devrait être opérationnel en 2012.

Pour Jacques Barrot, il y a urgence : le marché mondial de la radionavigation par satellite pourrait atteindre 450 milliards d'euros en 2005.(Photo : Reuters)
Pour Jacques Barrot, il y a urgence : le marché mondial de la radionavigation par satellite pourrait atteindre 450 milliards d'euros en 2005.
(Photo : Reuters)

« L'heure n'est plus aux options ». Déterminé, le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, ne veut plus perdre de temps.

Quatre mois après l'échec du partenariat public-privé esquissé pour financer Galileo, Bruxelles prévient : une décision doit être prise d'ici la fin de l'année.

Et c'est donc l'Union européenne qui pourrait financer elle même son futur GPS.

Pour remplir l'enveloppe affectée à Galileo, Bruxelles propose de puiser plus de 2,4 milliards d'euros dans les fonds déjà disponibles et en partie destinés à l'agriculture. Ils viendront compléter le milliard d'euros déjà prévu pour le GPS européen.

Vases communicants

Galileo, le projet européen de radionavigation par satellite.(© Agence spatiale européenne)
Galileo, le projet européen de radionavigation par satellite.
(© Agence spatiale européenne)

Concrètement, le plafond des dépenses agricoles serait abaissé pour élever d'autant celui de Galileo.

A côté de ce jeu de vases communicants, Bruxelles prévoit de donner plus de poids à la Commission et aux Etats membres dans le pilotage du système Galileo.

Divisés sur l'intérêt et les modes de financement, les ministres des Transports des 27 débattront du sujet le 1er octobre prochain.

Pour Bruxelles, l'Europe a pourtant beaucoup a gagné de Galileo. Le marché mondial de la radionavigation par satellite pourrait atteindre 450 milliards d'euros en 2025.