par RFI
Article publié le 21/09/2007 Dernière mise à jour le 21/09/2007 à 11:53 TU
Le président du Comité olympique taiwanais, Thomas Tsai : « Il n'y a pratiquement eu aucun progrès. Je pense qu'il est regrettable d'en arriver là après six mois de négociations. »
(Photo : Reuters)
Pas de drapeaux taiwanais, pas d'hymne national. Les Chinois réclamaient que seuls les symboles reconnus par le Comité international olympique (CIO) soient utilisés lors de l'éventuel passage de la flamme à Taiwan.
Depuis 1949, Pékin considère l'île comme une partie de son territoire. Taiwan se voit donc systématiquement interdire toute reconnaissance nationale lors des événements organisés par le CIO.
« Comment pouvons-nous contrôler le peuple, s'interroge le président du Comité olympique taiwanais. C'est un pays libre ici, insiste-t-il, sous- entendu, la Chine ne l'est pas, les gens peuvent utiliser ce qu'ils veulent pour souhaiter bienvenue à la torche ».
La flamme qui incarne les valeurs de l'olympisme n'aura donc pas pu transcender la politique.
Pékin avait pourtant récemment accepter de faire figurer l'étape de Taiwan entre deux pays étrangers, et non avant l'entrée en Chine, ce qui aurait été considéré comme une atteinte à la souveraineté de Taiwan.
Beaucoup de Taiwanais étaient favorables à la venue de la flamme voyant là une manière d'apaiser les relations avec leur voisin.
Seulement, Taiwan saisit toutes les occasions pour affirmer sa souveraineté. Une querelle de drapeaux politisée à outrance aura eu raison de l'esprit olymique qui suppose une compréhension mutuelle.