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Onu / Afghanistan

Réunion sur l'Afghanistan à New York

Article publié le 23/09/2007 Dernière mise à jour le 23/09/2007 à 23:12 TU

Le président afghan Ahmid Karzai (G) et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon (D) lors d'une réunion sur l'Afghanistan au Conseil Économique et Social (ECOSOC) à l'ONU, ce dimanche 23 septembre. (Crédit : AFP)

Le président afghan Ahmid Karzai (G) et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon (D) lors d'une réunion sur l'Afghanistan au Conseil Économique et Social (ECOSOC) à l'ONU, ce dimanche 23 septembre.
(Crédit : AFP)

L'Afghanistan a été au centre d'une réunion internationale ce dimanche à New York. Une réunion co-présidée par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon et le président Afghan, Hamid Karzaï. La communauté internationale entend poursuivre son soutien au gouvernement afghan, mais demande plus de résultats dans la lutte contre la corruption et le trafic de drogue.

Avec notre envoyé spécial à New-York, Bruno Daroux

A l'issue de cette réunion qui regroupait les membres du Groupe de suivi du contrat d'objectifs pour l'Afghanistan, signé en janvier 2006 à Londres, le président Karzaï a chaleureusement remercié la communauté internationale pour son soutien et s'est engagé à continuer à lutter contre le trafic de drogue, la corruption et à promouvoir un état de droit.

Les propos du chef de l’Etat afghan ont été bien évidemment approuvés par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki Moon, mais ce dernier a insisté sur la nécessité pour le gouvernement afghan de faire plus et mieux, notamment dans la lutte anti-terroriste, en clair face à l'offensive des talibans qui regagnent chaque jour du terrain malgré le déploiement de 50 000 soldats sous commandement de l'ISAF et de la coalition dirigée par les Etats-Unis.

L'objectif à terme est de permettre à l'Afghanistan de faire face à ses besoins en matière de développement et de sécurité.  La conférence a également insisté sur la nécessité d'accroître la « coopération régionale », en particulier avec le Pakistan, d'où de nombreux talibans viennent alimenter la rébellion.