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France

Jospin règle son compte à Royal

par  RFI

Article publié le 24/09/2007 Dernière mise à jour le 24/09/2007 à 02:58 TU

Lionel Jospin avait apporté son soutien à Ségolène Royal du bout des lèvres. Ici, lors d'un meeting à Lens, en septembre 2006.(Photo : AFP)

Lionel Jospin avait apporté son soutien à Ségolène Royal du bout des lèvres. Ici, lors d'un meeting à Lens, en septembre 2006.
(Photo : AFP)

L'ancien Premier ministre socialiste et candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2002 publie aujourd'hui « L'impasse », une charge très virulente contre Ségolène Royal. La presse a déjà diffusé les « bonnes feuilles » de ce brûlot, qui n'épargne pas non plus Nicolas Sarkozy.

Silencieux durant la campagne, Lionel Jospin sort de sa réserve. Brûlot anti-Royal, attaque au vitriol : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l'ouvrage écrit par l'ancien Premier ministre socialiste.

Dans « L'Impasse », il lance une violente charge contre Ségolène Royal, « une illusion » selon lui, qui « n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche ».

Pour Lionel Jospin, pas de doute, Ségolène Royal était « la candidate la moins capable de gagner » et ne doit pas être à nouveau désignée en 2012. « Avoir commis une erreur ne justifie pas qu'on la réitère », écrit-il.

Durant 120 pages, l'ancien leader socialiste livre un cinglant diagnostic de la défaite de son parti à la présidentielle et dénonce avec force détails l'absence de crédibilité et l'insuffisante stature de Ségolène Royal.

Lionel Jospin, au Grand jury RTL/Le Monde, dimanche 23 septembre

«Avant et pendant la campagne, il n'y a eu aucune critique de ma part, pour ne pas déclencher la 'machine à perdre', mais si on ne peut pas critiquer la campagne après non plus, alors il n'y a plus de débat...»

Mais il n'y a pas qu'elle dans son viseur, Nicolas Sarkozy n'est pas épargné. Lionel Jospin passe au crible les premiers mois de sa présidence, et dénonce le pouvoir personnel exercé par le chef de l'Etat, qu'il décrit comme un « homme préoccupé de lui-même et pas toujours respectueux d'autrui ».

Lionel Jospin, au Grand jury RTL / Le Monde, dimanche 23 septembre

«Nicolas Sarkozy est menacé par la griserie, la démesure. Il croit, parce qu’il peut médiatiquement provoquer l’événement, qu'il est en maîtrise de l’événement… mais ce n’est pas vrai... »