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Onu / France / Angola

Fin de la brouille entre Paris et Luanda

par  RFI

Article publié le 24/09/2007 Dernière mise à jour le 24/09/2007 à 23:01 TU

Le président français Nicolas Sarkozy (d) et le président angolais Eduardo Dos Santos, lors d'une réunion bilatérale ce lundi aux Nations Unies à New York. (Photo : AFP)

Le président français Nicolas Sarkozy (d) et le président angolais Eduardo Dos Santos, lors d'une réunion bilatérale ce lundi aux Nations Unies à New York.
(Photo : AFP)

A New York, la conférence sur la lutte contre le réchauffement du climat est l'occasion d'établir de nombreux contacts bilatéraux. Ainsi, le président français, Nicolas Sarkozy, a rencontré ce lundi son homologue angolais, Jose Eduardo Dos Santos, mettant fin à la brouille entre Paris et Luanda. Les relations entre les deux capitales étaient tendues depuis des années, en raison d'une affaire des ventes d'armes à l'Angola dans laquelle plusieurs personnalités françaises ont été mises en cause.

Avec notre envoyé spécial à New York

« Je crois pouvoir dire que la page des mauvaises relations entre la France et l’Angola est définitivement tournée », c’est en ces termes à l’issue d’un entretien avec le président angolais, José Eduardo dos Santos, que Nicolas Sarkozy a annoncé la fin de la brouille entre Paris et Luanda. Une brouille provoquée par le long feuilleton politico-judiciaire autour des ventes d’armes à l’Angola à l’époque de la rébellion de l’Unita.

Le président angolais a invité son homologue français à se rendre en Angola début janvier. Nicolas Sarkozy a accepté.

La France est prête à aider tout pays à se doter du nucléaire civil

Auparavant, à la tribune des Nations unies, le chef de l’Etat français a manifesté son engagement total dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il a présenté trois axes  d’actions : trouver une croissance propre grâce à des technologies nouvelles dans le nucléaire.

Il a, à cette occasion, affirmé que la France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile.  Il n’y a pas une énergie de l’avenir pour les Occidentaux interdite aux pays d’Orient, a-t-il déclaré en substance. Protéger la forêt et adapter les pays les plus vulnérables au changement climatique, pour le président français, les pays qui conservent leurs forêts en bon état devraient être rémunérés.

Nicolas Sarkozy répondait ainsi indirectement au président gabonais. Dans son discours, Omar Bongo avait demandé que les pays qui font des efforts pour préserver la nature fassent l’objet d’un effort sans précédent de solidarité.