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Nucléaire iranien

Washington: «l'affaire n'est pas terminée»

Article publié le 27/09/2007 Dernière mise à jour le 27/09/2007 à 03:50 TU

Nicholas Burns, le numéro 3 du département d'Etat américain&nbsp;: «&nbsp;<em>Je suis désolé de devoir dire au président Ahmadinejad que le dossier n'est pas clos</em>&nbsp;».(Photo : AFP)

Nicholas Burns, le numéro 3 du département d'Etat américain : « Je suis désolé de devoir dire au président Ahmadinejad que le dossier n'est pas clos ».
(Photo : AFP)

L'affrontement verbal entre l'Iran et les Etats-Unis se poursuit. Mardi, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le président Ahmadinejad déclarait que « l'affaire du nucléaire était close », et qu'elle relevait désormais strictement de l'AIEA. Mais les Américains ne l'entendent pas de cette oreille, et ils continuent d'œuvrer avec leurs partenaires à imposer des sanctions plus contraignantes à l'Iran.

Avec notre correspondante à washington, Donaig le Du

« J'ai le regret de dire au président Ahmadinejad que l'affaire n'est pas terminée », a lancé à la presse mercredi le numéro trois du département d'Etat américain, Nicholas Burns. « S'il croit que la communauté internationale va oublier que l'Iran agit contre les vœux du Conseil de sécurité, il se trompe lourdement ».

C'est donc la réponse au virulent discours prononcé à la tribune des Nations unies hier par le président iranien. Un discours que la délégation américaine a ostensiblement boudé, ne laissant dans la salle qu'un diplomate de second rang.

Et de fait, les Américains ont bien l'intention de continuer à faire monter la pression, au sein des Nations unies, contre le régime de Téhéran. Nicholas Burns doit dîner ce soir avec les représentants des pays membres permanents du Conseil de sécurité. Au menu, l'Iran, et la manière dont des sanctions pourraient être imposées à ce pays. A Washington, le Congrès a déjà décidé hier des sanctions économiques américaines supplémentaires contre Téhéran.

Vendredi, ce sera au tour de la secrétaire d'Etat Condoleeza Rice de rencontrer, sur le même sujet, ses homologues des pays membres permanents du Conseil.