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Birmanie

Washington intensifie les sanctions

Article publié le 28/09/2007 Dernière mise à jour le 28/09/2007 à 04:36 TU

Mardi 25 septembre, à la tribune de l'ONU, George Bush a annoncé le durcissement des sanctions financières contre la Birmanie.(Photo : Reuters)

Mardi 25 septembre, à la tribune de l'ONU, George Bush a annoncé le durcissement des sanctions financières contre la Birmanie.
(Photo : Reuters)

Les Etats-Unis condamnent très fermement l’usage de la force contre les manifestants en Birmanie. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le président Bush a dénoncé le régime qui « règne par la terreur depuis 19 ans » et a demandé à tous les pays qui peuvent avoir de l’influence sur le régime de Rangoon de soutenir les aspirations du peuple birman, et de demander à la junte de cesser d’utiliser sa force contre son propre peuple. Les Etats-Unis ont décidé d’imposer des sanctions supplémentaires contre la Birmanie.

Avec notre correspondant à Washington, Donaig Le Du

Les sanctions visent 14 personnalités de premier plan du régime birman, à commencer par le chef de la junte et son numéro 2. Tous les avoirs que ces responsables pourraient avoir aux Etats-Unis devraient donc être gelés. En outre, il est désormais interdit à tout citoyen américain de faire des affaires avec les personnes indexées.

De son côté, le département d’Etat est en train de dresser une liste nominative de personnalités birmanes qui seront désormais, tout comme leurs familles, interdites de visas. La mesure avait été adoptée par le Congrès depuis plusieurs années, mais aucune liste d’individus n’avait encore été dressée.

Cette nouvelle série de sanctions vient renforcer un train de mesures déjà en vigueur. Les Etats-Unis ont interdit depuis 2003 toute importation en provenance de Birmanie. Les entreprises américaines n’ont en outre plus le droit d’investir dans ce pays depuis dix ans, mais selon le département d’Etat, une bonne partie des sociétés américaines avaient quitté la Birmanie avant même qu’on ne le leur demande, et ce en raison du mauvais climat économique, et des pressions des défenseurs des droits de l’homme.