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Madagascar

Ecrasante victoire du TIM présidentiel

par  RFI

Article publié le 29/09/2007 Dernière mise à jour le 29/09/2007 à 07:02 TU

Le Président malgache Marc Ravalomanana, grand vainqueur des législatives anticipées. Le nouveau Parlement se réunira le 16 octobre pour discuter de la nouvelle loi de finances.( Photo : Reuters )

Le Président malgache Marc Ravalomanana, grand vainqueur des législatives anticipées. Le nouveau Parlement se réunira le 16 octobre pour discuter de la nouvelle loi de finances.
( Photo : Reuters )

Les résultats des élections législatives anticipées de dimanche dernier sont désormais complets, même s'ils ne sont pas encore officiels : avec 106 députés sur 127, le TIM du président Ravalamona a encore renforcé son emprise au Parlement. L'opposition est laminée.

En six ans, Marc Ravalomanana est donc parvenu à balayer la quasi-totalité de l'opposition malgache. Le TIM, son parti créé en 2001, a écrasé ses concurrents lors des dernières législatives, et disposera d'une majorité plus que confortable à l'Assemblée, avec 106 députés sur 127.

Une victoire qui fait écho à la dernière présidentielle de 2006, remportée haut la main et dès le premier tour par Marc Ravalomanana.

Les grands partis d'opposition seront donc quasiment absents de la prochaine Assemblée nationale. Seul le parti Leader Fanilo sauve l'honneur, avec un seul élu. Les autres sièges seront occupés par des députés indépendants, ou issus de petites formations politiques. Même les fiefs de l'opposition, comme les villes de Betioky ou de Tamatave sont passés dans le camp présidentiel.

Vexée par ce revers cuisant, l'opposition n’a pas tardé à réagir. Jean Lahinirico, président du Parti socialiste et démocratique pour l'union à Madagascar, accuse la majorité d'avoir mis en place un système de fraude à l'échelle nationale. Selon lui, les cartes d'électeurs n'ont été fournies qu'aux sympathisants de Marc Ravalomanane, et ses partisans auraient trafiqué les procès verbaux.

Les résultats du scrutin de dimanche doivent encore être validés par la Haute Cour Constitutionnelle, qui disposera de 20 jours après réception du dernier bulletin électoral.