par RFI
Article publié le 29/09/2007 Dernière mise à jour le 29/09/2007 à 22:14 TU
Symboliquement, ce premier contingent qui a quitté l'Irak ce samedi opérait dans la province à majorité sunnite d'al-Anbar. Longtemps considérée comme la région la plus dangereuse, cette province a enregistré une baisse importante des violences interconfessionnelles et des attaques anti-américaines ces derniers mois. Un résultat obtenu, selon George Bush, grâce au déploiement des renforts et à la collaboration des puissantes tribus sunnites, désormais hostiles aux combattants affiliés au réseau al-Qaïda.
Mais le retour au pays de ces quelque 30000 soldats correspond avant tout à une nécessité pour les Etats-Unis. Le pays n'a plus les troupes nécessaires pour maintenir à son niveau actuel, soit environ 160 000 hommes, son contingent en Irak.
Les autorités de Washington espèrent, dans les mois qui viennent, pouvoir confier aux forces de sécurité irakiennes les missions assurées par l'armée américaine.
L'adoption mercredi d'un plan de partition de l'Irak par le Sénat américain apparaît ainsi comme l'une des pistes explorées pour ramener un début de stabilité dans le pays. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a toutefois estimé qu'une telle partition serait catastrophique pour l'Irak et la région, appelant au passage qu'il appartenait aux Irakiens et à eux seuls de décider de l'avenir de leur pays.