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Etats-Unis

Bill vote Hillary

Article publié le 01/10/2007 Dernière mise à jour le 01/10/2007 à 07:56 TU

Bill Clinton se présente désormais volontiers comme "l'homme qui accompagne Hillary". ( Photo : AFP )

Bill Clinton se présente désormais volontiers comme "l'homme qui accompagne Hillary".
( Photo : AFP )

Dimanche dernier, Hillary Clinton était omniprésente dans les médias : hier c'était au tour de son mari, qui a dit tout le bien qu'il pensait de la très probable future candidate démocrate à la présidentielle. Le président George Bush lui-même a dû récemment concéder qu'Hillary Clinton avait une présence nationale, et qu'elle avait les meilleures chances d'emporter l'investiture démocrate. La machine Clinton est en marche.

Avec l'un de nos correspondants à Washington, Jean-Louis Pourtet

Sur les chaînes nationales de télévision ABC et NBC, l’ancien président a démontré une nouvelle fois ses qualités de supporter en chef d’Hillary Clinton.

Insistant sur le rôle discret qu’il jouera si elle est élue, il déclare à ABC que « c’est elle qui prendra les décisions politiques ».

Il affirme qu’il fera ce qu’on lui dira de faire, et qu’il sera très heureux si on lui donne un bureau au sous-sol de la Maison Blanche.

Au journaliste de NBC qui lui demande « si on lui a trouvé un titre » il répond « Monsieur suffira ». Comment réagit-il à la remarque d’Hillary Clinton, qui a dénoncé comme « immorale » la torture lors d'un récent débat, alors que son mari l’a acceptée dans certaines situations exceptionnelles ? « On aura une explication quand je rentrerai à la maison », avait-elle répondu, déclenchant rires et applaudissements.

Mais selon Bill Clinton, qui, au moins devant les cameras de la NBC, a beaucoup ri et félicité sa femme pour sa répartie, cette explication conjugale n’a pas eu lieu.

Devant les sondages qui donnent une grosse avance à la sénatrice de New York, le couple Clinton a tendance à parler comme si l’élection n’était plus qu’une simple formalité.

Au point que dans une émission de variété populaire, un chansonnier a commencé son sketch avec cette introduction : « Et maintenant, un discours du presque-certain-prochain président des Etats-Unis, Hillary Clinton »