par RFI
Article publié le 07/10/2007 Dernière mise à jour le 07/10/2007 à 04:18 TU
La situation en Birmanie suscite encore beaucoup de réactions. Les puissances occidentales cherchaient samedi à maintenir la pression sur la junte birmane. A l' appel d'Amnesty international et de plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme, des manifestants ont défilé samedi notamment dans plusieurs villes d'Asie et d'Europe pour maintenir la pression sur les militaires qui poursuivent la répression.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux Etats-Unis et au Canada .
En Europe, 400 personnes ont manifesté à Bruxelles, 200 environ à Vienne, quelque 150 à Stockholm et une centaine à Genève.
La plus importante manifestation a eu lieu à Londres. Elle a rassemblé 10 000 personnes selon les organisateurs, 3 000 selon la police, qui ont défilé dans le centre de la capitale britannique avec des bandeaux safrans, la couleur portée par les bonzes birmans.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown, qui soutenait cette journée d'action, a déclaré qu'il s'agissait avant tout de « répéter un message ferme : le monde n'a pas oublié - et n'oubliera pas - le peuple birman, son courage et sa dignité, quand il est descendu dans la rue face à un régime brutal ».
Dans les capitales asiatiques, les moines bouddhistes se sont mobilisés pour manifester devant les ambassades de Birmanie. A New Delhi et à Kuala Lumpur, les manifestants, en silence, tenaient une bougie à la main.
Dans plusieurs pays, des affiches appelaient au boycott des Jeux olympiques pour que la Chine fasse pression sur la junte birmane. La Chine qui, comme la Thaïlande, craint à la fois la confrontation avec les militaires birmans et l'instabilité dans la région.