par RFI
Article publié le 09/10/2007 Dernière mise à jour le 09/10/2007 à 15:24 TU
L'une des voitures piégées de l'attentat de Baïdji, à 180 km au nord de Bagdad, qui visait le chef de la police, le colonel Saad al-Noufouss, et un chef tribal Thamer Ibrahim Atallah.
(Photo : Reuters)
C'est dans la province sunnite de Salaheddine, ancien fief de Saddam Hussein, que les islamistes radicaux affiliés au réseau al-Qaïda concentrent désormais leurs attaques. Il faut dire que c'est dans cette région que l'armée américaine a pu faire état des résultats les plus probants dans la lutte contre les extrémistes sunnites.
Cette baisse de la violence, dont s'est félicitée récemment le président Georges Bush, a été rendue possible par la collaboration de plus en plus étroite entre les tribus sunnites et les militaires américains.
En tentant comme ce lundi d'assassiner un chef tribal, les combattants affiliés à al-Qaïda entendent convaincre la population locale du risque mortel encouru en cas de soutien à l'action menée par les soldats américains et les forces de sécurité irakiennes.
Ces menaces ont été relayés politiquement, ce lundi, par le secrétaire général du comité des oulémas musulmans, la principale organisation religieuse sunnite. Le cheikh Hareth al-Dhari estime qu'une « alliance avec les forces d'occupation est une erreur sur le plan du droit, de la patrie et de la raison ».