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France / Russie

Sarkozy satisfait de son premier entretien avec Poutine

Article publié le 10/10/2007 Dernière mise à jour le 10/10/2007 à 04:17 TU

C'est le premier voyage à Moscou de Nicolas Sarkozy. S'il est apparu raisonnablement optimiste après sa première discussion avec Vladimir Poutine, il n'a donné aucun détail quant aux « convergences » qu'il a notées. ( Photo : Reuters )

C'est le premier voyage à Moscou de Nicolas Sarkozy. S'il est apparu raisonnablement optimiste après sa première discussion avec Vladimir Poutine, il n'a donné aucun détail quant aux « convergences » qu'il a notées.
( Photo : Reuters )

Après sa première discussion avec le président russe, Nicolas Sarkozy a évoqué une rencontre « détendue, approfondie, franche et passionnante », estimant que des ouvertures semblaient possibles sur l'Iran et le Kosovo. « Nos positions se sont très fortement rapprochées », a déclaré le président français, qui doit retrouver Vladimir Poutine pour un déjeuner de travail ce mercredi, avant une conférence de presse commune. 

Avec notre envoyé spécial à Moscou, Thierry Parisot

Au cours de leur discussion de trois quarts d'heure dans la datcha du président russe, Vladimir Poutine et Nicolas Sakozy ont en préambule parlé sports, équitation, natation, et course à pied ; et ils se sont immédiatement tutoyés.

Mais les deux chefs d'Etat, uniquement accompagnés par leur conseiller diplomatique, ont aussi passé en revue les sujets plus difficiles.

Sur l'Iran, une « convergence de vues » s’est amorcée, dit Nicolas Sarkozy; sur le Kosovo, « une solution est possible », selon le chef de l’Etat français, sans plus de précision.

Mais surtout, Nicolas Sarkozy souligne que lors de ces entretiens, presque en tête à tête, il a découvert un Vladimir Poutine très éloigné du portrait réducteur qu’en fait la presse : pour le citer un homme « direct, courageux, déterminé, intelligent, un homme de convictions, qu’il ne sert à rien de juger si on n'a pas pris le temps de le comprendre ».

Vladimir Poutine lui a répondu en citant un poême russe : on ne comprend pas la Russie « avec la raison, mais avec la foi ».

Le temps d’un dîner, il semble que Nicolas Sarkozy était prêt à croire ; en tout cas, à lever certaines réserves.