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Togo

Législatives : une campagne de bonne tenue

par  RFI

Article publié le 13/10/2007 Dernière mise à jour le 13/10/2007 à 12:30 TU

Les Togolais s'apprêtent a élire leurs députés, dimanche, avec l'entière participation des partis d'opposition. La campagne électorale s'est deroulée sans incident notable et sans tension. L'Union européenne a envoyé une forte délégation d'observateurs. Les frontières terrestres seront fermées à partir de ce samedi soir 18h00 jusqu’à lundi 6h00.

Tous les partis politiques ont pu mener leur campagne sur l'ensemble du territoire sans incident notable. Ici, des militants de l'UFC, le parti de l'opposant Gilchrist Olympio, à Lomé, le 11 octobre 2007.(Photo : AFP)
Tous les partis politiques ont pu mener leur campagne sur l'ensemble du territoire sans incident notable. Ici, des militants de l'UFC, le parti de l'opposant Gilchrist Olympio, à Lomé, le 11 octobre 2007.
(Photo : AFP)

Finis les meetings, les caravanes, les messages de campagne, finis les chants, les danses, le vacarme, finie l’effervescence souvent bon enfant qui a caractérisé cette campagne électorale.

Le Togo s’accorde une journée de répit avant le vote crucial de demain. De l’avis de tous, la campagne s’est déroulée dans un climat largement positif. « Qui aurait pu imaginer, il y a quelques mois encore, une telle atmosphère ? », se réjouit un observateur togolais.

Et c’est vrai, tous les partis politiques ont pu mener leur campagne sur l’ensemble du territoire sans incident notable. Gilchrist Olympio, le leader historique de l’opposition à Kara, le fief du pouvoir ; et inversement, le RPT dans le quartier loméen de Bè, le fief de l’opposition, du jamais vu !

Les enjeux sont bien réels

Les caravanes se sont croisées, les meetings se sont succédé sans tension véritable.

C’est ainsi la première fois que la Ligue togolaise des droits de l’homme a pu traverser le Togo tout entier pour une campagne de sensibilisation sur le comportement citoyen. « Avant, explique Maître Yacoubou Amadou, président de l’organisation, nous parcourions le pays après le vote pour compter les morts ».

Autre nouveauté, les candidats ont parlé de réconciliation et d’avenir, pas d’injures, pas de diabolisation de l’adversaire, une campagne électorale de bonne tenue qui est d’autant plus surprenante que les enjeux, eux, sont bien réels. Chacun en est conscient.

Derniers préparatifs

De notre envoyée spéciale au Togo, Carine Frenk

«Au siège de la CELI, on se montre plutôt confiant et assez satisfait finalement d'avoir réussi à maintenir l'esprit de consensus en dépit des polémiques.»