par RFI
Article publié le 15/10/2007 Dernière mise à jour le 15/10/2007 à 10:18 TU
Les Togolais ont poussé un « ouf » de soulagement dimanche soir quand les bureaux de vote ont fermé. Pour la première fois depuis 1958, des élections se déroulent sans violence avec la participation de tous les partis politiques légalement constitués, y compris ceux de l’opposition.
Grande mobilisation citoyenne. A Sokodé, Tchamba et Kara, les populations togolaises sont sorties nombreuses accomplir leur devoir civique. A la fermeture des bureaux de vote, dimanche soir, ces mêmes populations sont restées pour suivre le dépouillement.
Des élections sans bagarre, sans gourdin, ni armes, cette fois-ci. Le Togo vient de très loin pour reprendre sa place dans le concert des nations qu’il a quitté depuis 1993 pour déficit démocratique.
Le dépouillement terminé, il reviendra à la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) de proclamer les résultats et de les transmettre ensuite à la Cour constitutionnelle.
C’est à cette Cour constitutionnelle que reviendra la lourde responsabilité de proclamer les résultats définitifs.