Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Birmanie

Bangkok propose des discussions multipartites

par  RFI

Article publié le 15/10/2007 Dernière mise à jour le 15/10/2007 à 14:19 TU

L'émissaire de L'Onu pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, reçu par le Premier ministre thaïlandais Surayud Chulanont à Bangkok le 15 octobre 2007.(Photo: AFP)
L'émissaire de L'Onu pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, reçu par le Premier ministre thaïlandais Surayud Chulanont à Bangkok le 15 octobre 2007.
(Photo: AFP)

La Thaïlande a proposé lundi que l'Onu entame des négociations multipartites sur la Birmanie, avec la participation des pays de l'Asean, de la Chine et de l'Inde. Des discussions sur le modèle du processus nord-coréen. Cette proposition a été transmise à l'émissaire des Nations unies pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, actuellement en tournée en Asie afin de maintenir la pression sur les généraux avec le soutien de pays-clés de la région.

Pour Ibrahim Gambari, il est indispensable que les pays voisins de la Birmanie s’engagent de manière coordonnée pour tenter de faire avancer le processus démocratique dans ce pays. Il considère qu’une action isolée des Nations unies n’aura pas suffisamment de poids pour provoquer un changement d’attitude de la junte birmane.

Le Premier ministre thaïlandais, Surayud Chulanont, a répondu par une proposition concrète : il a suggéré le lancement de négociations multipartites sur le modèle du processus nord-coréen. Des pourparlers sans aucune pré-condition, a-t-il insisté.

Ces négociations se dérouleraient sous l’égide des Nations unies. Elles incluraient les pays membres de l’Asean, l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est dont la Birmanie est membre, ainsi que la Chine et l’Inde. La proposition sera discutée lors du prochain sommet de l’Asean à Singapour, en novembre.

Un processus similaire avait été initié par la Thaïlande en 2002, mais avec la participation d’une dizaine de pays occidentaux. Les pourparlers avaient tourné court après la première session. Pour maximiser les chances de progrès, la Thaïlande tient cette fois-ci à limiter les participants aux pays asiatiques voisins de la Birmanie.