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Iran-Russie

Poutine soutient l’Iran

Article publié le 16/10/2007 Dernière mise à jour le 16/10/2007 à 21:54 TU

En visite officielle à Téhéran, le président russe a défendu le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire. Mais les déclarations de Poutine ont été contradictoires concernant le calendrier d’achèvement de la centrale de Busher. Vladimir Poutine a participé à un sommet des chefs d'Etat des cinq Etats riverains de la mer Caspienne (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan). Tous ont apporté un soutien implicite au programme nucléaire iranien. Vladimir Poutine a rencontré le président Ahmadinejad et s'est entretenu avec l'ayatollah Khamenei, la plus haute autorité de l'Etat iranien.
Après sa rencontre avec les chefs d'Etat des pays entourant la mer Caspienne, Vladimir Poutine (au centre) s'est entretenu avec  le président Ahmadinejad (à gauche) et l'ayatollah Ali Khamenei (à droite).(Photo : Reuters)
Après sa rencontre avec les chefs d'Etat des pays entourant la mer Caspienne, Vladimir Poutine (au centre) s'est entretenu avec le président Ahmadinejad (à gauche) et l'ayatollah Ali Khamenei (à droite).
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Le président Poutine a apporté un soutien remarqué à Téhéran en défendant le droit de l'Iran à développer un programme nucléaire civil, et en mettant en garde contre toute attaque militaire contre l'Iran.

Le président Poutine, et les autres chefs d'Etat des pays entourant la mer Caspienne présents à Téhéran, ont réaffirmé le droit de chaque pays à maîtriser le nucléaire civil. Le président Poutine a également affirmé que la Russie est le seul pays à aider l'Iran dans le domaine nucléaire.

Les cinq chefs d'Etat ont également souligné qu'aucun pays étranger ne pourrait utiliser la mer Caspienne ou l'un des pays de la région pour en attaquer un autre, une allusion directe au renforcement de la présence militaire des Etats-Unis dans la région et aux menaces potentielles américaines contre l'Iran.

La présence du président Poutine est d'autant plus appréciée à Téhéran, qu'il a nettement marqué sa différence avec les Occidentaux à propos du dossier nucléaire iranien.

Vladimir Poutine a rencontré à deux reprises le président Ahmadinejad, mais également le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. L'intérêt de la Russie est dans l'existence d'un Iran fort, et « il n'y a aucune limite pour développer les relations entre les deux pays », a déclaré le président russe. Une position qui ne doit guère plaire aux Occidentaux.