Article publié le 17/10/2007 Dernière mise à jour le 17/10/2007 à 22:14 TU
Quatre pays risquent de lever le doigt pour demander un petit plus avant de dire « oui » au nouveau traité.
La Pologne est mécontente de perdre du poids dans le processus de décision. Elle a déjà obtenu que le nouveau système ne soit appliqué qu'en 2014 au plus tôt. Mais Varsovie campe toujours sur une autre exigence: les frères Kaczynski réclament, pour les pays mis en minorité lors d'une décision, la possibilité de geler cette décision au moins pour quelque temps.
L'Italie pour sa part conteste la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen. Car pour la première fois, les Italiens se retrouvent avec moins de députés que la France et que la Grande-Bretagne. Pour Romano Prodi, le chef du gouvernement italien, il est hors de question d'accepter cette perte plus que symbolique.
«Un accord est fort probable dans la soirée du 19 octobre.»
La Grande-Bretagne aussi pourrait encore donner des sueurs froides à ses 26 partenaires. Bien que Londres ait obtenu des dérogations importantes pour échapper à une coopération judiciaire et policière plus forte, le Premier ministre Gordon Brown est constamment sous la pression des eurosceptiques de son pays. Il a donc déjà promis de défendre bec et ongles les « lignes rouges » britanniques.
Reste l'Autriche qui a menacé de mettre sur la table des négociations un dossier épineux : Vienne aimerait bien imposer des quotas pour limiter le nombre d'étudiants étrangers dans les universités.