Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

France / Rwanda

Arrestation d'un Rwandais accusé de génocide

par  RFI

Article publié le 20/10/2007 Dernière mise à jour le 20/10/2007 à 07:18 TU

Dominique Ntawukuriryayo, un hutu de 67 ans, vient d'être arrêté à Carcassonne.(Photo : AFP)

Dominique Ntawukuriryayo, un hutu de 67 ans, vient d'être arrêté à Carcassonne.
(Photo : AFP)

Dominique Dominique Ntawukuriryayo, l'ancien sous-préfet de Gisagara, dans le sud du Rwanda viens d'être arrêté dans le sud de la France. Le Tribunal Pénal International d'Arusha l'accuse de génocide. Le Rwandais vivait au grand jour en france depuis 2001. Son nom figurait sur la liste de 93 Rwandais suspectés d'avoir participé au génocide et réfugiés à l'étranger, transmise par Kigali à Interpol.

Dominique Dominique Ntawukuriryayo était notamment responsable des migrants pour le diocèse de Carcassonne, dans le sud-ouest de la France.

C'est là que, mardi, la police a interpellé cet homme, décrit par le président du Secours catholique local comme « un bénévole de qualité ouvert et accueillant ».

Avec son épouse tutsie, l'ancien sous-préfet de Gisagara avait même fondé une association, « Le futur génie », destinée à aider la scolarité des enfants du pays des mille collines.

Pour le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, il s'agit là d'une façade « classique » pour un ancien génocidaire.

Le Collectif, qui avait déposé plusieurs plaintes contre Dominique Dominique Ntawukuriryayo, s'étonne qu'à l'époque, la police française n'ait pas été capable de le retrouver.

C'est désormais chose faite, à la demande du TPIR, qui souhaite que l'ancien sous-préfet lui soit remis.

Les juges français pourraient examiner cette demande dès mercredi prochain. Quelle que soit la décision rendue, elle sera susceptible de recours.

Le Rwanda a, par ailleurs, fait savoir qu'il demandait également l'extradition de Dominique Dominique Ntawukuriryayo vers Kigali. Une demande qui n'est pas encore parvenue jusqu'aux juges français, qui ne l'examineront, de toute façon, qu'après celle du TPIR.