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France / Algérie

Paris remet à Alger les plans de pose des mines

Article publié le 20/10/2007 Dernière mise à jour le 20/10/2007 à 21:49 TU

Les frontières est et ouest de l'Algérie.(Carte : I.Artus/RFI)

Les frontières est et ouest de l'Algérie.
(Carte : I.Artus/RFI)

Le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées françaises (Cema), arrivé ce samedi à Alger, a officiellement remis à son holomogue algérien les plans de pose des mines placées par l’armée française aux frontières est et ouest du pays, pendant la guerre d’Algérie (1954-1962). Cette décision pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de coopération.

Avec notre correspondant à Alger, Amar Ben Salem

Les autorités algériennes réclamaient depuis longtemps les plans de pose de ces mines. Et pour cause, 45 ans après la fin de la guerre, ces mines antipersonnel continuent à faire des victimes. Episodiquement en effet, des bergers ou des paysans sautaient sur ces engins de mort.

Alger, qui a signé en décembre 1997, la convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel ainsi que leur destruction, a jusqu’en janvier dernier détruit 8 millions de mines antipersonnel, héritées de la guerre avec la France.

D’après les estimations des autorités, il en reste 3 millions encore enfouies dans le sol, le long des frontières est et ouest du pays. En remettant les plans de pause de ces mines à son homologue algérien, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état major des forces armées françaises, facilite la tâche des démineurs algériens et permet aussi de préserver des vies innocentes.

Cette décision française est bien-sûr de nature à détendre l’atmosphère. Elle pourrait aussi ouvrir de nouvelles perspectives de coopération. On pense notamment à la vente d’armes, un sujet qui pourrait bien être à l’ordre du jour de la visite à Alger du président Sarkozy, début décembre.