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RD Congo

Nord-Kivu: des milliers de civils fuient les combats

par  RFI

Article publié le 21/10/2007 Dernière mise à jour le 21/10/2007 à 02:09 TU

Les forces armées congolaises patrouillent aux environs de Rutshuru.(Photo : Reuters)

Les forces armées congolaises patrouillent aux environs de Rutshuru.
(Photo : Reuters)

La région de Rutshuru au Nord-Kivu a été le théâtre de violents affrontements toute la journée de samedi. Des milliers de personnes ont fui la région. Les combats ont opposé les milices Maï-Maï et les Forces armées congolaises (FARDC) aux hommes du général dissident Laurent Nkunda.

Avec notre envoyé spécial

Des vagues entières de populations civiles ont déferlé hier toute la journée dans la ville de Rutshuru. Des milliers de villageois, hommes, femmes et enfants ont fui les violents affrontements autour de la ville de Bunagana.

Située à la lisière de l’Ouganda, Bunagana est un point stratégique pour Laurent Nkunda qui y a positionné une partie de ses hommes. C’est par cette ville que proviendrait une partie de son approvisionnement. Dès lors Bunagana est devenue une cible.

Dès cinq heures samedi, au nord de la ville, des éléments Maï-Maï appartenant au général Kasereka ont attaqué les positions des insurgés. Puis dans la journée au sud, sur l’axe qui va de Bunagana à Rumangabo, les « Nkundistes » se sont heurtés aux éléments de la 9e brigade. Ces nouveaux affrontements ont provoqué une nouvelle vague de population, mais vers Goma cette fois-ci.

L’état-major de la huitième région militaire nie avoir lancé une attaque contre les « Nkundistes » et rejette la faute sur les Maï-Maï du général Kasereka. Des Maï-Maï que le commandant en second de la région met en demeure de désarmer. Mais dans les camps « nkundiste » on accuse les forces congolaises de double-jeu, et de se cacher derrière les milices Maï-Maï pour lancer des offensives.

On ignore le bilan exact de ces combats.