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France / Maroc

Sarkozy apporte son soutien à Rabat

par  RFI

Article publié le 23/10/2007 Dernière mise à jour le 23/10/2007 à 15:35 TU

Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé mardi à Rabat son souhait que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara occidental sous la souveraineté marocaine soit « couronné de succès ». Il a aussi a apporté son soutien à la volonté du Maroc d'obtenir un « statut avancé » auprès de l'Union européenne. Plus tard, à Tanger, le président français a relancé son idée d'Union méditerranéenne en invitant les chef d'Etat du pourtour méditerranéen à participer à une réunion sur ce projet, en France, en juin 2008. 

Le président français Nicolas Sarkozy au Parlement marocain, le 23 octobre 2007.(Photo : AFP)
Le président français Nicolas Sarkozy au Parlement marocain, le 23 octobre 2007.
(Photo : AFP)

Le Maroc était dans l'expectative. Quelle est la nouvelle politique de la France ? Peut-il compter sur son soutien comme cela a été le cas avec Jacques Chirac ? Nicolas Sarkozy l'a rassuré.

Dans son discours devant le Parlement, il a abordé la question du Sahara occidental, et surtout, le plan d'autonomie proposé par le Maroc. « C'est une approche nouvelle, a dit Nicolas Sarkozy, c'est un plan sérieux et crédible en tant que base de négociation ». Des termes repris à la résolution 17-54 de l'ONU.

Il a certes répété que, pour la France, c'est une solution politique, négociée et agréée entre les deux partis, sous l'égide des Nations unies qui permettra de résoudre ce conflit trop ancien.

Motif de satisfaction pour le Maroc

Mais pour la première fois, Nicolas Sarkozy est allé plus loin. « Le plan d'autonomie marocain existe, a-t-il dit, il est sur la table. Il constitue un élément nouveau de proposition après des années d'impasse. Je forme le souhait, a-t-il ajouté, qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable ».

Autre motif de satisfaction pour le Maroc, la promesse de Nicolas Sarkozy d'être à ses côtés dans sa volonté d'obtenir un statut avancé auprès de l'Union européenne.

Rabat le sait maintenant. Le pays a peu de chance de faire partie de l'Union européenne. Un statut avancé lui permettrait d'aller au-delà d'un simple accord d'association.

Le projet d'Union méditerranéenne

Au moment où, à Paris, le Parlement adoptait la nouvelle loi française sur l'immigration, tests ADN compris, le président français, au cours de son étape à Tanger, relançait son projet d'Union méditerranéenne. Sans donner précisément les noms des pays qui entreraient dans cette Union, Nicolas Sarkozy a invité les chefs d'Etat de la Méditerranée à participer, en juin 2008, à une réunion en France «pour jeter les bases d'une Union économique, politique et culturelle».

Le président français entend également faire de cette Union «le plus grand laboratoire au monde du co-développement». Le Maroc étant à la fois un pays de migration et de transit, ces questions d' immigration et de co-développement ont été abordées au cours de cette journée.  

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