par RFI
Article publié le 23/10/2007 Dernière mise à jour le 23/10/2007 à 23:58 TU
Tout le monde s'accorde à vouloir un changement radical dans les transports. Ils sont en effet responsables d'un quart des émissions des gaz à effet de serre : la capacité routière globale ne doit plus augmenter. Pour cela, de nouveaux TGV devraient voir le jour et les transports collectifs augmenter dans les villes. D'accord aussi pour une éco-pastille ou un bonus-malus pour les voitures les plus polluantes, les 4X 4 par exemple.
Pour les poids lourds, une éco-redevance kilométrique est retenue. En revanche, les députés de droite en particulier ne veulent pas entendre parler de la réduction de vitesse de 10km/heure sur routes et autoroutes réclamée par les écologistes.
«Nous attendons que ce Grenelle de l’environnement débouche sur des décisions radicales qui lui permettront d'engager la France sur la voie de l’excellence environnementale. »
Consensus aussi pour le bâtiment, principal gisement d'économies d'énergie immédiates. Dans le neuf, d'ici 2010, les immeubles seront à très forte performance énergétique. Dans l'ancien, des prêts à taux intéressants devraient permettre d'améliorer l'isolation pour économiser le chauffage par exemple.
Question agriculture, l'utilisation des pesticides devrait être réduite pour lutter contre la pollution des sols. Le désaccord en revanche persiste toujours pour le nucléaire, les OGM et les incinérateurs d’ordures ménagères. Le Grenelle de l'environnement va enfin connaître son heure de vérité.