Nucléaire iranien
L'Iran de plus en plus ferme
Article publié le 24/10/2007 Dernière mise à jour le 24/10/2007 à 07:19 TU
De gauche à droite, le négociateur en chef pour le dossier du nucléaire iranien, Saïd Jalili, son prédécesseur, Ali Larijan et le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, le 23 octobre 2007, à Rome.
(Photo : Reuters)
Le nouveau négociateur en chef du dossier nucléaire iranien, Saïd Jalili, a fait ses premiers pas sur la scène internationale. Pour sa première série de négociations, Saïd Jalili est accompagné de son prédécesseur Ali Larijani. Ils ont rencontré le chef de la diplomatie européenne. La réunion, qualifiée de « constructive » par Javier Solana, s'est déroulée dans la villa Pamphili au nord de Rome. Le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, recevra les deux diplomates iraniens ce mercredi.
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
L'état d'esprit dans lequel le nouveau négociateur du dossier nucléaire iranien Saïd Jalili, accompagné de son prédécesseur Ali Larijani, sont arrivés à Rome, semble avoir répondu aux attentes du diplomate en chef de l'Union européenne.
Selon Javier Solana leur rencontre a été « constructive » au point même d'avoir prévu d'un accord commun une nouvelle rencontre avant la fin du mois de novembre.
Shirin Ebadi
Avocate et Prix Nobel de la Paix
«Je suis contre les sanctions économiques puisque celles-ci frappent la population. (...) Par conséquent je défends les sanctions politiques.»
Toutefois, Saïd Jalili avait déclaré dès son arrivée dans la capitale italienne, que l'Iran « continuera de défendre son droit au développement des technologies nucléaires pacifiques » et souligné avec beaucoup de fermeté que « la question nucléaire est un thème sur lequel règne en Iran une entente parfaite ».
Saïd Jalili veut mener une politique ferme
De notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
«Dans sa première déclaration, le nouveau chef du dossier nucléaire, Saïd Jalili, a déclaré qu'il mènerait avec force ces discussions sur le nucléaire.»
