Article publié le 25/10/2007 Dernière mise à jour le 25/10/2007 à 04:34 TU
Selon Ali Larijani, le représentant de l'ayatollah Ali Khamenei, les discussions qui viennent de se terminer à Rome se sont bien déroulées. L’ancien négociateur en chef du dossier nucléaire iranien, Ali Larijani, était accompagné de son successeur, Saïd Jalili. Leurs entretiens avec le président du Conseil italien, Romano Prodi, et le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Javier Solana, ont débouché sur « des idées neuves et constructives qui pourraient permettre des progrès ».
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Si l’on en croit le prestigieux quotidien le Corriere della Sera, le chemin qui devrait mener à une solution aux questions concernant le programme nucléaire de l’Iran passe par Rome. Comment ? A travers la nécessaire poursuite du dialogue, l’unique solution selon le président du Conseil italien, pour que les négociations entreprises aboutissent à des résultats.
Au cours d’une très brève conférence de presse en présence de l’ancien négociateur du dossier nucléaire iranien, Ali Larijani, et du nouveau, Saïd Jalili, qui n’a pas dit un mot, Romano Prodi a également invité Téhéran à respecter l’accord avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), « parce qu’il constitue une occasion dont il faut se saisir avant l’examen de toute nouvelle sanction contre l’Iran », a-t-il précisé.
Des propos qui illustrent les divergences de vue entre l’Italie et certains de ses partenaires européens dont la France, plutôt en faveur d’un durcissement des sanctions de l’Onu.
Mais il faut rappeler que l’Italie est le premier partenaire commercial de l’Iran au sein de l’Union européenne.
«Que le nouveau et l'ancien négociateur soient ensemble à Rome, montre que le dossier iranien sur le nucléaire n'a pas de fluctuation, pas de variation de position.»