Article publié le 26/10/2007 Dernière mise à jour le 26/10/2007 à 09:16 TU
Avec notre correspondant à Caracas, François Meurice
C’est à l’aube ce jeudi que le Parlement vénézuélien, constitué à 100% par les chavistes depuis le boycott des législatives par l’opposition en 2005, a approuvé le projet de réforme constitutionnelle.
Un des articles votés n’est pas pour le moins polémique : en cas d’état d’urgence le droit à l’information sera suspendu contrairement au droit à un procès juste qui lui est finalement maintenu. La fin de la limitation du nombre de mandat présidentiel a, elle, été largement approuvée.
Seuls les neufs députés du parti de gauche modéré Podemos ne s’y sont pas déclarés favorables. Ces parlementaires se sont par ailleurs abstenus lors de toute la troisième discussion à l’Assemblée estimant que les trente-six articles ajoutés par les députés ont entériné un texte différent de celui proposé par Chavez, un Chavez qui les considère désormais comme des traitres.
Globalement la nouvelle loi fondamentale renforce les pouvoirs du peuple, une partie du budget sera directement géré par la population, mais surtout ceux du président qui peut nommer à sa guise des vice-présidents pour une problématique ou une région donnée.
Ce vendredi, les députés déposeront le texte auprès du Conseil national électoral qui annoncera dans les prochains jours la date du référendum, ce devrait-être le 2 décembre prochain.