par RFI
Article publié le 28/10/2007 Dernière mise à jour le 28/10/2007 à 12:55 TU
Emile Kima, président du comité de soutien au président Compaoré en Côte d'Ivoire et organisateur de la rencontre de la communauté burkinabé avec le président Gbagbo, le 28 octobre 2007.
(Photo : AFP)
Du moré, la principale langue burkinabé, dans le 20 heures de la télévision ivoirienne hier, c’est le signe d’un renouveau dans les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Relations qui sont sur un nuage, depuis la signature en mars dernier des accords de Ouagadougou, sous le parrainage du président Blaise Compaoré.
Sans être directement concernés par ces accords, les Burkinabé de Côte d’Ivoire en ont néanmoins tiré un grand bénéfice, eux qui étaient parfois traités d’assaillants, c'est-à-dire complices de la rébellion, eux qui se plaignaient des exactions contre leur communauté, et qui étaient obligés à des retours forcés dans leur pays, tous ces Burkinabé, immigrés ou descendants d’immigrés profitent de cette nouvelle ambiance de paix qui règne sur la Côte d’Ivoire depuis quelques mois.
« Aujourd’hui, c’est un autre jour, un jour pas comme les autres », a déclaré hier à la télévision nationale, le Burkinabé, Emile Kima, l’un des principaux artisans de la rencontre prévue en fin de matinée avec le président ivoirien. Rencontre à laquelle sont également invités les ressortissants des autres pays d’Afrique de l’Ouest.