par RFI
Article publié le 28/10/2007 Dernière mise à jour le 28/10/2007 à 19:46 TU
Le leader nord-coréen, Kim Jong-il (d) et le président sud-coréen, Roh Moo-hyun, lors de leur dernière rencontre à Pyongyang le 4 octobre.
(Photo : Reuters)
Le chapitre énergétique de l'accord est essentiel dans le dossier en raison de la situation économique de la Corée du Nord, exsangue et menacée de famine. Et comme les cinq partenaires de Pyongyang (Séoul, Moscou, Washington, Tokyo et Pékin) ont le souci d'avancer « pas à pas », le volume d'équivalent-pétrole annoncé à l'issue de la réunion constituera le meilleur indicateur de l'avancée globale des négociations.
Désormais, le climat est bon. Depuis l'accord du 13 février, chaque partie a respecté les termes du contrat : les Nord-Coréens ont fermé leur centrale de Yongbyon en juillet, et une équipe d'experts américains s'est rendue sur place il y a quelques semaines pour préparer le démantèlement technique des trois réacteurs, prévu d'ici la fin de l'année (au plus tard), en échange de quoi, comme convenu, la fourniture de l'aide énergétique promise a démarré et 100 000 tonnes de fuel ont été livrées à Pyongyang.
Reste encore à régler : la transmission de la liste complète des installations nucléaires nord-coréennes et la mise en oeuvre du processus de normalisation entre Pyongyang et Washington.
Sur le plan bilatéral, enfin, le réchauffement entre les deux Corées a également pris un tour spectaculaire avec la visite à Pyongyang du président sud-coréen et la perspective de la signature à terme d'un traité de paix