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Tchad / France

Affaire Arche de Zoé : des questions en suspens

Article publié le 29/10/2007 Dernière mise à jour le 29/10/2007 à 07:38 TU

Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l'Homme.( Photo : AFP )
Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l'Homme.
( Photo : AFP )
Paris condamne l'opération « Arche de Zoé ». Une opération avortée visant à ramener en France 103 enfants depuis l'est du Tchad. Elle est qualifiée d'illégale et d'inacceptable par le chef d'Etat français Nicolas Sarkozy. Neuf Français et sept Espagnols sont toujours en garde à vue à Abéché. Quant à la gestion de cette affaire, beaucoup de questions restent encore sans réponse.

L’opération avortée d’évacuation d’enfants du Tchad vers la France par l’Arche de Zoé a provoqué une tempête juridico-diplomatique à N’Djamena et à Paris.

Une tempête que va affronter la benjamine du gouvernement français, la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme. Rama Yade condamne une opération qu’elle qualifie d’illégale et d’irresponsable.

L’Arche de Zoé assure que les autorités françaises étaient au courant et ne lui ont jamais interdit formellement de mener son projet.

Rama Yade dénonce des procédés de dissimulation. Une fois arrivés au Tchad en septembre dernier, les responsables de l’Arche de Zoé ont changé le nom de leur organisation, devenant Children Rescue.

Y a-t-il eu négligence du côté des autorités françaises ? Malgré le changement de nom de l'association, son président est arrivé au Tchad sous sa véritable identité.

Et puis, les militaires français basés à N'Djamena et à Abéché ont apporté une assistance logistique à Children Rescue. Ont-ils pu le faire sans un feu vert officiel ?

L'opération visait à emmener en France des orphelins soudanais du conflit du Darfour. Mais l’Unicef estime que les 103 enfants concernés sont pour la plupart originaires du Tchad et que rien ne prouve qu'ils sont orphelins.

 

Tchad : les suites de l'enquête sur l'affaire Arche de Zoé.

«Du côté des enquêteurs, on a voulu mettre à profit cette prolongation de garde à vue pour chercher d'éventuels complices.»