Article publié le 30/10/2007 Dernière mise à jour le 30/10/2007 à 07:59 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Des enquêteurs du FBI, la police fédérale américaine, sont rentrés lundi de Bagdad, où ils avaient été envoyés pour enquêter sur la fusillade du 16 septembre. Selon l’agence Associated Press, ils sont rentrés effondrés.
Sur place, ils ont en effet découvert que lorsque les services de sécurité de l’ambassade américaine avaient enquêté sur les événements du 16 septembre. Ils avaient interrogé les gardes de Blackwater présents sur les lieux de la fusillade et leur avaient promis l’immunité en échange de leur témoignage.
Résultat : les gardes en question ont par la suite tout simplement refusé de répondre au FBI. Les policiers en ont été réduit à examiner une « scène de crime » plus de deux semaines après les faits, dans une rue très passante, ce qui évidemment compromet terriblement l'enquête.
Plus grave, on se demande désormais si les responsables présumés de la fusillade pourront un jour être poursuivis devant la justice américaine.
L’affaire Blackwater a déjà provoqué la démission du chef de la sécurité du département d’Etat la semaine dernière. Le département d'Etat qui refusait, lundi soir, de commenter les derniers développements de l'affaire.