par RFI
Article publié le 02/11/2007 Dernière mise à jour le 02/11/2007 à 06:45 TU
Les Nations unies ont déjà adopté deux résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus de suspendre son programme suspect d'enrichissement d'uranium. Deux textes qui visent des organisations et des personnalités liées au programme nucléaire du pays.
L'ONU a prévu un durcissement de ces sanctions, en cas de refus de Téhéran d'obtempérer. Et Téhéran refuse d'obtempérer.
Toutefois, depuis quelques semaines, l'Iran discute avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et avant la fin du mois de novembre, l'agence de Vienne dira si elle estime avoir obtenu des éclaircissements sur le programme iranien.
Les six grandes puissances ont accepté d'attendre ce rapport avant de relancer les discussions au Conseil de sécurité de l'ONU mais elles maintiennent la pression avec notamment cette réunion de Londres ce vendredi pour discuter de cette fameuse 3ème résolution.
Parallèlement les Etats-Unis suivent leur propre route dans cette affaire. La semaine dernière ils ont adopté une nouvelle série de sanctions financières visant les Gardiens de la révolution et des banques iraniennes.
Et puis, l'Union européenne réfléchit désormais à ses propres sanctions. Une idée défendue par le président français Nicolas Sarkozy et qui semble faire son chemin, puisque le chef de la diplomatie allemande Franz-Walter Steinmeier en a approuvé le principe cette semaine en Israël.