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Arche de Zoé

Les 3 journalistes de retour en France

par  RFI

Article publié le 04/11/2007 Dernière mise à jour le 04/11/2007 à 21:28 TU

Nicolas Sarkozy et Rama Yade (g) en compagnie des 3 journalistes français lors de leur arrivée à l'aéroport de Villacoublay.(Photo : AFP)

Nicolas Sarkozy et Rama Yade (g) en compagnie des 3 journalistes français lors de leur arrivée à l'aéroport de Villacoublay.
(Photo : AFP)

L'avion de Nicolas Sarkozy est arrivé dimanche soir à l'aéroport militaire de Villacoublay en région parisienne. Il ramenait du Tchad les 3 journalistes français libérés dans la matinée. L'avion présidentiel avait auparavant fait une escale à Madrid pour débarquer les 4 hôtesses de l'air espagnoles.

L'avion transportant Nicolas Sarkozy et les trois journalistes français libérés au Tchad s'est posé dimanche soir à l'aéroport de Villacoublay, en région parisienne. Il était à peu près 23 heures 30, heure française.

Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme était sur place. Sur la piste également, les familles des trois journalistes. Puis tout le monde s'est engouffré dans les locaux de l'aéroport. Il n'y a pas eu de déclaration officielle, seulement quelques bribes de témoignages de la part des trois Français ramenés par le chef de l'Etat.

(Photo : AFP)
(Photo : AFP)

Quelques heures plus tôt, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le ministre des Affaires étrangères Moratinos, avaient accueilli Nicolas Sarkozy et les quatre hôtesses espagnoles. L'avion présidentiel avait fait escale à Madrid pour y déposer ces dernières.

Devant les journalistes présents à l'aéroport, Nicolas Sarkozy et José Luis Rodriguez Zapatero ont donné une miniconférence de presse au cours de laquelle ils ont remercié le président Deby pour son «aide et sa compréhension» dans cette affaire de l'Arche de Zoé.

Le président français a précisé qu'il travaillait «depuis le début, main dans la main», avec le chef du gouvernement espagnol pour «trouver une issue satisfaisante à cette lamentable affaire».

«L'objectif est de ramener tous les Espagnols et tous les Français et nous allons déployer des efforts intenses et diplomatiques» en ce sens, a déclaré pour sa part M. Zapatero.  

L'avion militaire français Airbus A319, arrivé un peu avant 20h00 TU sur l'aéroport militaire de Madrid, est donc ensuite reparti vers Paris.

Dans un premier temps, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, avait annoncé que les hôtesses de l'air arriveraient à Paris, puis seraient rapatriées à Madrid dans un avion espagnol.

Mais Nicolas Sarkozy a téléphoné, depuis l'avion, après son départ de N'Djamena, pour dire à M. Zapatero qu'il s'arrêterait à Madrid, a indiqué à l'AFP la porte-parole du chef du gouvernement espagnol.

Les hôtesses et les journalistes ont été libérés dimanche au moment où M. Sarkozy arrivait à N'Djamena pour rencontrer son homologue tchadien Idriss Deby. Tous restent inculpés dans le cadre de l'enquête sur l'opération menée par l'organisation humanitaire française l'Arche de Zoé à Abéché, dans l'est du Tchad, organisation qui entendait ramener en France 103 enfants. Mécontents de ces 7 libérations, de nombreux magistrats tchadiens ont par ailleurs dénoncé des «pressions politiques».

Extraits de la conférence de presse de Nicolas Sarkozy et d'Idriss Deby à N’djamena

«La France a confiance dans l'Etat tchadien et dans la justice tchadienne.»

Six bénévoles français de l'Arche de Zoé, un pilote, un copilote et un stewart espagnols, plus un pilote belge et quatre Tchadiens sont toujours incarcérés dans la capitale tchadienne où ils doivent être entendus par le juge d'instruction.

Les journalistes qui suivaient l'épopée de l'Arche de Zoé commencent à raconter. Ainsi, la chaine de télévision M6 a diffusé ce dimanche le reportage de Marc Garmirian de l'agence CAPA intitulé : Le scandale des enfants du Tchad. Un reportage accablant pour les membres de l'Arche de Zoé, inculpés d'enlèvement d'enfants et escroquerie.

Le scandale des enfants du Tchad, un reportage de Marc Garnirian

Par Alberic De Gouville

«Du début à la fin de l'opération, on peut constater qu'Eric Breteau et sa principale collaboratrice, savaient qu'ils étaient dans l'illégalité.»