par RFI
Article publié le 05/11/2007 Dernière mise à jour le 05/11/2007 à 05:21 TU
Outre Charles Pasqua, la 11ème chambre correctionnelle de Paris, va juger l'une des branches du réseau corse de la famille Pasqua. Parmi les six co-prévenus, figurent Michel Tomi, Marthe Mondolini, l'avocat Edgar Vincensini et Daniel Romo.
En 1994, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua autorise l'un de ses amis, Robert Feliciaggi -depuis assassiné- à exploiter le casino d'Annemasse. Casino qu'il revend l'année suivante avec une importante plus-value.
L'hypothèse de la justice, c'est qu'une partie de cet argent aurait financé la campagne de Charles Pasqua, via une avance de plus d'un million d'euros fournie par Marthe Mondolini, la patronne du PMU au Gabon.
Elle va devoir répondre de corruption active, tout comme son père, Michel Tomi, proche de Charles Pasqua. Maitre Vincesini et Daniel Romo, sont eux renvoyés pour faux...
Charles Pasqua, déjà mis en examen pour les mêmes faits devant la cour de justice de la République, la seule habilitée à se prononcer sur des faits commis par un ministre dans l'exercice de ses fonctions, a prévenu qu'il ne pourrait donc pas répondre aux questions du Tribunal.