par RFI
Article publié le 08/11/2007 Dernière mise à jour le 08/11/2007 à 07:48 TU
Les infirmières et le médecin bulgares ont été libérés le 24 juillet. Le lendemain, Nicolas Sarkozy se rend en Libye.
La commission veut savoir pourquoi ? Et pourquoi des accords ont été conclus à cette occasion prévoyant notamment, la livraison à la Libye d’armement et d’un réacteur nucléaire destiné au dessalement de l’eau de mer.
Y a-t-il eu simple coïncidence ou troque ? Quel est le contenu précis des accords ?
« Nous ne savons rien des conditions qui ont permis notre libération », a déjà prévenu une infirmière.
Les réponses, il faudra plutôt les chercher du côté d’une autre personnalité. La commission compte en interroger une trentaine, d’ici la fin de l'année. Des ministres, des conseillers du président Sarkozy, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, ou encore des représentants des groupes Areva et EADS.
La commission espère aussi pouvoir entendre le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, à l'occasion de sa visite annoncée en France ou à défaut, son fils Saïf al-Islam, très impliqué dans ce dossier.
Quant à Cecilia Sarkozy qui avait joué un rôle dans la négociation, en tant qu’émissaire personnel, à Tripoli, du président Français, Nicolas Sarkozy a refusé qu’elle soit auditionnée, invoquant la séparation des pouvoirs. La commission ne compte pas la contraindre à témoigner, à moins d'un coup de théâtre il est donc peu probable qu’elle soit auditionnée.