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France / Lybie

Audition des infirmières bulgares

par  RFI

Article publié le 08/11/2007 Dernière mise à jour le 08/11/2007 à 07:48 TU

Les députés français ont mis en place une commission, d’enquête parlementaire pour comprendre les conditions de libération en juillet dernier des infirmières bulgares et du médecin d’origine palestinienne. Les députés veulent savoir si des contreparties ont été consenties par la France pour obtenir leur libération. Les infirmières seront entendues aujourd’hui par la commission parlementaire.

Les cinq infirmières bulgares. En haut, de gauche à droite: Valia Tchervenyashka, Kristiniya Vultcheva,Valentina Siropulo. En bas, Snezhana Dimitrova et Nasya Nenova.( Photo : Wikimedia / Montage: G.Ngosso )
Les cinq infirmières bulgares. En haut, de gauche à droite: Valia Tchervenyashka, Kristiniya Vultcheva,Valentina Siropulo. En bas, Snezhana Dimitrova et Nasya Nenova.
( Photo : Wikimedia / Montage: G.Ngosso )

Les infirmières et le médecin bulgares ont été libérés le 24 juillet. Le lendemain, Nicolas Sarkozy se rend en Libye.

La commission veut savoir pourquoi ? Et pourquoi des accords ont été conclus à cette occasion prévoyant notamment, la livraison à la Libye d’armement et d’un réacteur nucléaire destiné au dessalement de l’eau de mer.

Y a-t-il eu simple coïncidence ou troque ? Quel est le contenu précis des accords ?

« Nous ne savons rien des conditions qui ont permis notre libération », a déjà prévenu une infirmière.

Les réponses, il faudra plutôt les chercher du côté d’une autre personnalité. La commission compte en interroger une trentaine, d’ici la fin de l'année. Des ministres, des conseillers du président Sarkozy, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, ou encore des représentants des groupes Areva et EADS.

La commission espère aussi pouvoir entendre le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, à l'occasion de sa visite annoncée en France ou à défaut, son fils Saïf al-Islam, très impliqué  dans ce dossier.

Quant à Cecilia Sarkozy qui avait joué un rôle dans la négociation, en tant qu’émissaire personnel, à Tripoli, du président Français, Nicolas Sarkozy a refusé qu’elle soit auditionnée, invoquant la séparation des pouvoirs. La commission ne compte pas la contraindre à témoigner, à moins d'un coup de théâtre il est donc peu probable qu’elle soit auditionnée.