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Coopération militaire

L'Eufor se met en place

par  RFI

Article publié le 09/11/2007 Dernière mise à jour le 09/11/2007 à 07:03 TU

4 300 soldats européens, Français, Irlandais, Polonais, Suédois et Belges, constitueront L'Eufor. ( Photo : AFP )

4 300 soldats européens, Français, Irlandais, Polonais, Suédois et Belges, constitueront L'Eufor.
( Photo : AFP )

L'Eufor va savoir aujourd'hui quels pays acceptent de s'engager, et ce qu'ils offrent en hommes, en types d'unités, en équipement, ou en moyens de soutien logistique, notamment en transport, qui est un enjeu crucial pour une opération qui se déroule aussi loin des frontières européennes, et dans une zone elle-même très étendue, aux confins de plusieurs Etats.

Cette première conférence de « génération de forces » sera suivie d'une seconde, mercredi prochain, pour vérifier « l'emboîtement » des diverses propositions. La France apporte un effectif de 1 500 hommes, avec un commandant de terrain, le général Jean-Philippe Ganascia, et vraisemblablement des facilités de renseignement et de transport, puisqu'elle dispose déjà de moyens militaires permanents dans la région.

Le général irlandais Pat Nash, qui commandera l'opération depuis un quartier général multinational, dans la banlieue parisienne, espère atteindre un effectif total sur le terrain de 4 300 soldats, avec notamment des contingents irlandais, suédois, polonais, belges et des moyens aériens espagnols et néerlandais.

Son plan d'opération dépend des réponses qui vont lui être données. Et les premiers déploiements significatifs ne devraient pas intervenir avant le mois prochain.

La progression est lente, la machinerie complexe : sans doute le prix à payer pour une opération  multinationale, loin des frontières de l'Union, et qui se veut à l'écoute du terrain.

A en croire les militaires, l'affaire de l'Arche de Zoé n'a eu, en tout cas, aucune conséquence sur le déploiement de l'Eufor, comme l'avait également assuré le numéro un tchadien, Idriss Deby Itno.