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Géorgie

Le président surprend l'opposition

Article publié le 09/11/2007 Dernière mise à jour le 09/11/2007 à 08:43 TU

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili.(Photo: AFP)

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili.
(Photo: AFP)

Les responsables de l'opposition se sont félicités de l'annonce du srutin présidentiel anticipé. « Nous avons gagnés », disent-ils. Satisfaction également aux Etats-Unis qui réclament toujours la levée de l'état d'urgence, décrété avant-hier, mercredi, pour une durée de 15 jours. En Russie, en revanche, pas de réaction officielle. Moscou, accusée par Tbilissi d'avoir organisé les manifestations de l'opposition, a annoncé hier l'expulsion de 3 diplomates géorgiens.

Avec notre correspondante à Moscou, Virginie Pironon

Le bras de fer se poursuit entre Moscou et Tbilissi. A en croire un député de la Douma, si Mikheïl Saakachvili s'est retrouvé dans l'impasse, il ne le doit qu'à lui-même. Le président géorgien n'avait pas d'alternative, il devait annoncer une élection anticipée, au-moins pour faire croire à un semblant de démocratie en Géorgie.

« A première vue, note le député russe, il s'agit d'une bonne nouvelle, mais il restera difficile, de vérifier si les conditions dans lesquelles aura lieu le scrutin seront libres et honnêtes ».

D'un côté comme de l'autre, tout est bon pour taper sur le voisin. Moscou fait savoir que Mikheïl Saakachvili a dû agir en plein état d'urgence, qu'il a fait arrêter les leaders de l'opposition et a utilisé des gaz contre des centaines d'habitants de Tbilissi.

Ce jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov en a rajouté une couche à propos des régions séparatistes. Selon lui les autorités géorgiennes ne souhaitent pas au fond prendre de mesures concrètes pour régler les conflits dans les régions l'Abkhazie et d'Ossétie du sud mais en revanche, elles continuent à multiplier les provocations.