par RFI
Article publié le 09/11/2007 Dernière mise à jour le 09/11/2007 à 12:23 TU
L'envoyé spécial de l'ONU en Birmanie, Ibrahim Gambari, rencontrait le jeudi 8 novembre, l'opposante Aung San Suu Kyi.
(Photo : Reuters)
Principal résultat de la visite de l'envoyé spécial de l'Onu dans le pays, Ibrahim Gambari, cette rencontre était annoncée dès jeudi par la Ligue nationale pour la démocratie. Tôt dans la journée, Aung San Suu Kyi quitte son domicile de Rangoon entouré depuis douze ans par les barbelés, les blocs de béton et les cordons policiers.
La lauréate du prix Nobel de la paix monte à bord d'un véhicule officiel. Direction : une maison d'hôte du gouvernement. Sur le perron, le ministre du Travail de la junte l'attend : c'est le même homme qui avait le premier rencontré l'envoyé spécial de l'Onu, la semaine dernière, en Birmanie. Aung San Suu Kyi le connait bien, elle l'avait elle-même rencontré chez elle il y a deux semaines.
Mais, avec ce général de réserve, une surprise attendait Aung San Suu Kyi... Trois hauts responsables et un porte-parole de la LND se joignent à la rencontre qui va durer au total près de deux heures trente. Dans un message lu jeudi par l'envoyé de l'Onu, Aung San Suu Kyi s'est déclarée disposée à coopérer avec les militaires dans l'intérêt national. La célèbre opposante et son parti espèrent aujourd'hui que cette deuxième cession d'entretiens permettra de sortir des concessions de pure forme auxquelles est habituée la junte.