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Etats-Unis

Le vote symbolique de la Chambre des représentants

par  RFI

Article publié le 15/11/2007 Dernière mise à jour le 15/11/2007 à 15:12 TU

La Chambre des représentants, à majorité démocrate, n'a voté qu'un financement partiel des opérations militaires en Irak et en Afghanistan. Ce budget est, d'après le texte de loi présenté par les députés, lié à un retrait des troupes. Mais ce projet de loi a peu de chance, maintenant, d'obtenir au Sénat les 60 voix nécessaires pour être approuvé. Et même s’il franchit cette étape, il ne pourra pas éviter le véto présidentiel.

La Chambre des représentants n'accorde que 50 milliards de dollars pour les opérations militaires en Afghanistan et en Irak, sur les 196 milliards demandés par le président Bush.(Photo : Wikimédia)
La Chambre des représentants n'accorde que 50 milliards de dollars pour les opérations militaires en Afghanistan et en Irak, sur les 196 milliards demandés par le président Bush.
(Photo : Wikimédia)

 

George W. Bush demandait 196 milliards de dollars pour 2008. La Chambre des représentants ne lui en accorde que 50. Une enveloppe destinée, en grande partie, à financer le début d'un redéploiement immédiat des troupes américaines hors d'Irak.

Le texte de loi précise que le retrait devra débuter dans les 30 jours et s'achever fin 2008. « Cette législation encourage nos ennemis », a immédiatement riposté la Maison Blanche. Elle promet que si la proposition de loi est votée par le Sénat, ce qui a très peu de chance de se faire, le Président y mettra, de toute façon son veto. « L'argent n'est pas pour le Président, précise le communiqué, mais pour nos troupes ».

Réponse de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre : « Cette législation est nécessaire car nous traversons une crise militaire inédite depuis le Vietnam ».

Et, le vote du financement des opérations militaires tombe mal : mardi, le groupe démocrate a présenté au Congrès un rapport démontrant que le coût réel de l'engagement de Washington en Irak et en Afghanistan, atteindrait deux fois le montant annoncé par la Maison Blanche.

Alors, même si les démocrates ne sont pas parvenus, jusqu'ici, à imposer au président Bush un calendrier de retrait, leur porte-parole réaffirme qu'ils ne céderont pas.