Article publié le 17/11/2007 Dernière mise à jour le 17/11/2007 à 16:54 TU
Avec notre correspondant à Pékin, Abel Segrétin
L’Etat chinois, par la voix d’un responsable olympique local, a averti, vendredi, lors d’une conférence de presse que toutes formes de manifestations ou de troubles à l’ordre public sera sévèrement réprimée, durant les JO de 2008, en particulier celles qui appellent au séparatisme.
Des mesures de sécurité renforcées incluant l’armée et la police ont été prévues. Le responsable a en outre rappelé que la charte olympique internationale interdit toute manifestation politique, religieuse ou raciale durant les épreuves. Ce règlement est en vigueur depuis les Jeux de 1968 à Mexico, lorsque deux sprinters noirs américains avaient levé leur poing sur le podium pour protester contre le racisme.
Mais ce que redoute Pékin avant tout, c’est que son image soit ternie. Les médias locaux ont déjà reçu l’ordre de ne rapporter que des bonnes nouvelles au sujet des JO.
La sécurité est bien sûr importante durant un événement de cette ampleur, mais dans un pays où l’application des lois est souvent arbitraire et où toute forme de critique publique du régime est interdite, le risque est grand de voir les mesures de sécurité des Jeux Olympiques servir de prétexte à des arrestations d’opposants pacifiques.