Article publié le 20/11/2007 Dernière mise à jour le 20/11/2007 à 23:06 TU
Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Au fur et à mesure de l'approche de l'échéance constitutionnelle destinée à désigner un nouveau président de la République, la tension monte dans le pays. Le général Michel Sleimane, le chef d'état-major de l'armée, a lancé une mise en garde. Aucun dérapage ne sera toléré. L'armée libanaise est sur le qui-vive, déployée partout dans le pays. La plupart des écoles, notamment les écoles privées chrétiennes, vont rester fermées jusqu'à lundi. Tout le pays semble suspendu à cette fameuse échéance présidentielle.
Bernard Kouchner poursuit ses efforts de médiation. Il a reçu du renfort avec notamment celui du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, venu lui aussi dans la capitale libanaise pour tenter de convaincre les partis politiques de s'entendre sur un candidat de compromis. Le chef de la diplomatie française a également été rejoint à Beyrouth par son émissaire pour le Liban, l'ambassadeur Jean-Claude Cousseran, qui, depuis des mois, effectue de nombreuses visites, au Liban, en Syrie, en Iran et aux Etats-Unis. Les efforts de médiation vont se poursuivre jusqu'à la dernière minute.