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Présidentielle au Liban

Les députés reportent encore leur choix

Article publié le 20/11/2007 Dernière mise à jour le 20/11/2007 à 23:06 TU

Pour la quatrième fois depuis le 25 septembre, la présidentielle est repoussée. La séance du Parlement, qui devait se tenir ce mardi, aura finalement lieu vendredi 23 novembre, date à laquelle le mandat de l'actuel président, Emile Lahoud, prend fin. Il reste donc deux jours aux députés pour se mettre d'accord sur un candidat de compromis, mais les blocages persistent entre majorité et opposition. La tension est à son comble, l'armée est déployée dans tout le pays.
Un soldat libanais sécurise une rue de Beyrouth le 20 novembre 2007.(Photo : Reuters)
Un soldat libanais sécurise une rue de Beyrouth le 20 novembre 2007.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot

Au fur et à mesure de l'approche de l'échéance constitutionnelle destinée à désigner un nouveau président de la République, la tension monte dans le pays. Le général Michel Sleimane, le chef d'état-major de l'armée, a lancé une mise en garde. Aucun dérapage ne sera toléré. L'armée libanaise est sur le qui-vive, déployée partout dans le pays. La plupart des écoles, notamment les écoles privées chrétiennes, vont rester fermées jusqu'à lundi. Tout le pays semble suspendu à cette fameuse échéance présidentielle.

Bernard Kouchner poursuit ses efforts de médiation. Il a reçu du renfort avec notamment celui du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, venu lui aussi dans la capitale libanaise pour tenter de convaincre les partis politiques de s'entendre sur un candidat de compromis. Le chef de la diplomatie française a également été rejoint à Beyrouth par son émissaire pour le Liban, l'ambassadeur Jean-Claude Cousseran, qui, depuis des mois, effectue de nombreuses visites, au Liban, en Syrie, en Iran et aux Etats-Unis. Les efforts de médiation vont se poursuivre jusqu'à la dernière minute.