par RFI
Article publié le 21/11/2007 Dernière mise à jour le 21/11/2007 à 06:35 TU
Les cheminots ont manifesté contre le projet de réforme des régimes spéciaux, le 20 novembre.
(Photo : Reuters)
Au 8e jour de la grève et au lendemain de manifestations de rue massives, dominées par les fonctionnaires, des négociations tripartites (Etat-syndicat-direction) s'ouvrent mercredi à la RATP et la SNCF pour tenter de résoudre la crise liée à la réforme des régimes spéciaux. Une issue attendue par les usagers des transports publics, mais qui reste encore incertaine.
Assouplissements de la réforme ou remise en cause de ses principes fondamentaux. Ces premières réunions tripartites, une pour la SNCF, une pour la RATP, doivent permettre d'accorder la fermeté affichée par le gouvernement et la détermination sans faille des grévistes.
Un jeu d'équilibre et de nuances dont il est difficile de dire à l'avance s'il réussira du premier coup, tant les déclarations faites par les deux parties ces derniers jours n'engagent à rien. Car personne ne veut donner l'impression de perdre la face.
Les syndicats affirment qu'ils refusent toujours les principes non négociables fixés par le plan cadre de la loi, comme l'allongement de la durée de cotisation à 40 ans.
Plusieurs formations avaient pourtant déjà admis le passage à 40 annuités, et demandé des garanties sur les aménagements possibles.
De son côté, le gouvernement est capable d'assouplir sa réforme, comme le montrent les avancées déjà obtenues par la FGAAC, le syndicat de cheminots qui avait choisi de négocier avec la SNCF il y a un mois.
Un gouvernement qui multiplie pourtant les déclarations de fermeté du type « on ne cédera rien » ou « on ira jusqu'au bout ».
Dans ces conditions, ce sont les propositions formulées par les entreprises qui serviront de point de départ.